Contactez-moi volontiers !
Tarifs, modalités et conditions relatives à votre commande ?
Informations complémentaires ?
Documentation photographique pour publication ?
Planifier une exposition ou organiser un séminaire ?
Faire une interview ?

Contactez-moi dès maintenant par courriel
frederic@iriarte.info
ou téléphonez au : +46 (0)8 551 701 77
Cel : + 46 (0)70 22 37 842

© Droits exclusifs Fédéric Iriarte - Éditions d´Art Irréaliste - ARTOTEC - ADAGP, BUS, COPYSWEDE et d´autres WorldWide.
Représemté dans divers collections publiques (Musées, Centres d´Art Contemporain, espaces urbains) et privées dans le monde entier.

Gilla oss på FaceBook

Abonnez vous à nos bulletins !

Biographie - Frédéric Iriarte - Artiste plasticien

"irréaliste éclectique" contemporain

Artiste plasticien, peintre, sculpteur, concepteur, designer, compositeur, musicien, éditeur de livres d´art et de design, producteur de courts-métrages et de musique, chercheur & concepteur (R&D) de sculptures monumentales pour espaces publics avec une approche et des méthodes scientifiques, artistiques, organiques et holistiques etc...
Faisant partie du mouvement avant-gardiste artistique de la "Figuration Libre" dans les années 80 (à Paris et dans le sud de la France) je suis partis pour la Suède à la recherche de la lumière du nord.

Frédéric Iriarte

« L’Art n’est pas uniquement ce que l´on voit mais c´est aussi ce que l´on ressent et ce que l´on peut en apprendre, ce qui éveille et stimule dans les domaines de la création, de la communication, de la Recherche et du Développement, des innovations et des inventions »

Dynamique picturale

Ma carrière artistique a commencé par une crise d´adolescence, suite à une initiation familiale aux arts ou tout simplement un besoin exarcerbé de m´exprimer.

J´ai découvert la profondeur et les possibilités de la création en commençant par le dessin, vint ensuite un travail à l´encre de chine (indélébile et contrastée), puis la gouache, le pastel gras, les crayons de couleur, les marqueurs, le fusain, la sanguine, l´aquarelle… sans jamais prendre de décision définitive quant aux techniques appropriées et tout en ayant un respect majeur pour l´utilisation de la peinture à l´huile.

Ma mère peignait et j´avais donc la possibilité d´utiliser ses matériaux et ustensiles si précieux à mes yeux, mais mon respect pour la peinture à l´huile était si fort que je me suis volontairement restreint afin d´affiner mes techniques avant de me lancer dans l´aventure de l´art majeur.

J´ai commencé la peinture à l´huile à Besançon alors que j´étais au lycée esthétique et ne sachant pas encore que j´allais être reçu à l´école régionale des Beaux-Arts de Besançon.

Une technique fascinante, émouvante et pleine de force attendue et préparée… quasi sacrale. J´utilise d´ailleurs la même palette depuis 40 ans maintenant sans la nettoyer (photo de couverture), sa surface ressemblant désormais à un relief montagneux ou aux vagues d’une mer agitée.

Des milliers de couches de couleur y formant une carapace épaisse et ridée, témoignage d´une longue activité artistique dynamique et intense pleine de sensibilité.

Reçu au concours régional de l´École des Beaux-Arts de Besançon (concurrence redoutable dans la région 50/5000 d´admissions), mon temps y fut éphémère (automne 1981). J’ai rejoint ensuite l´école des Beaux-arts de Perpignan et ma famille la même année.

La rencontre avec les précurseurs du groupe support surface fût intéressante bien que mouvementée. Tout s’y prêtait : l´époque tumultueuse des années 1980, une nouvelle génération, des techniques inédites, d’autres visions et idéologies prenant en compte les discours et pratiques des tendances picturales des maîtres des années 1970 et ceux d’antan.

Un besoin d´aller au-delà du travail de la matière et de sa symbolique et d´actualiser une image de mon temps m´a emmené à découvrir les arguments frappants et pertinents des nouvelles technologies ou technologie médiatiques, la pub chère au Pop’art, MTV avec la musique et ses vidéos mais aussi des interventions in situ, installations éphémères et productions graphiques dans divers domaines et supports.

Une période abstraite de reconnaissance m´a permis de découvrir la profondeur de la matière et de ses signifiants. Il manquait cependant là un message direct et communicatif. Un regard inquisiteur entre le voyeur et le créateur, questionnant et répondant à son nouvel environnement, sa société et mes nécessités existentielles. Vouloir donner une image de mon temps devenait quasi obsessionnel.

Ceci me plongea dans un univers d´expérimentations picturales allant de l´atroce au divin, faisant de ses spectateurs des cibles, des cobayes parfois horrifiés parfois subjugués, le but étant d´acquérir une connaissance parfaite des outils picturaux et médiatiques de l´image. « Une image mal comprise est une image erronée, mal interprétée, donc une image qui perd de son sens et de son interaction ».

Philosophie de l´image

Période d´apprentissage, d´expérimentation et d’aboutissements des outils picturaux, une période de la connaissance de soi en relation avec les autres : le spectateur. Cette période m´amena a un intervalle plus philosophique mais aussi plus rebelle et réactionnaire, ne voyant pas l´art essentiellement comme un objet contemplatif mais plutôt comme un sujet de discussions et d’interactivité, un échange d´opinion eu égard à des faits ou des activités. Parfois fières et courageuses, parfois honteuses et cachées, ces interactions de la recherche d´une certaine vérité m´ont amené à intervenir dans les espaces publics, surtout aux abords de l´école d´art pour pouvoir mieux analyser les réactions tout en ne divulguant pas mon identité comme, par exemple, l´agrafage sur la porte principale de l´école des Beaux-Arts de centaines de culottes dénichées dans les poubelles des rues avoisinantes.

À l´époque, je fabriquais moi-même mes couleurs à base de pigment et d´huile de lin. Les visiteurs s’en souviennent. Bon nombre ressortaient de mon atelier porteur de pigments, un peu à l’image d’abeilles butineuses, ébrouant leurs couleurs alentour. Fatigué de cette coloration perpétuelle je décidais un beau jour de verser le contenu de mes pots de couleurs sur le passage pour piétons nouvellement réalisé à la sortie de l´école. Là aussi, sans revendiquer mon identité pour cette action-intervention, cet attentat/happening ! Résultat : des traces rouges ressemblant étrangement à une personne écrasée offraient un contraste saisissant sur le noir de l’asphalte et le blanc du passage pour piétons. Traces de pneus de véhicules littéralement imprimés sur la chaussée.

Un travail graphique à la stéarine et à la perceuse fut également source de développement et de recherche dans les domaines de la matière colorée. Ces œuvres ont été les premières acquises par le public et les collectionneurs et présentées dans divers sites et lieux d´expositions alors que je poursuivais encore mes études.

Un de mes professeurs m’a fait remarquer à l’époque que « l´artiste n´était pas encore suffisamment formé pour pouvoir exposer ses œuvres au grand public ». Mais comment obtenir une réaction du public si les travaux ne lui sont pas soumis, me suis-je demandé ? J´allais à l´encontre des décisions de l´école et des directives d´un apprentissage artistique établi. Je ne regrette pas de l´avoir fait, bien au contraire.

Suite à ces années d´apprentissage, d´expérimentation et de soumission aux règles de l´art selon certains, j´ai donc décidé de partir pour tailler la route, pour découvrir par moi-même. Direction Paris où j’étais né et où j’ai vécu jusqu´à l’âge de cinq ans à l’endroit même où le centre Georges Pompidou a été érigé, nous mettant alors dans l´obligation, ma famille et moi-même, de déménager.

C´est là que j´ai rencontré plus tard les frères Di-Rosa, Robert Combas, Hervé Pedrouille et Yoyo Maeght, qui m´ont invité à présenter mes œuvres (livres, sérigraphies, T-shirt) dans leur galerie, la Galerie Beaubourg. J´ai également rencontré plusieurs galeristes établis à Paris comme la galerie Marianne et Pierre Nahon, la galerie Daniel Templon, Yoyo de la galerie Maeght, la galerie Enrico Navarra qui présentait Jean-Michel Basquiat et d´autres. Échanges d´idées et de livres étaient mon quotidien.

J´ai également fait connaissance d’Ursula Vian (la compagne de Boris Vian, son ourson) et de Dédé, son conseiller à la fondation Boris Vian. Il s’ensuivit de nombreuses rencontres et présentations de mes œuvres, entre autres à Eus (en dehors de Perpignan) ; communication fructueuse autour du surréalisme et de l´art. Dédé ne disait-il pas que « mieux vaut peindre des grandes merdes que des petits cacas, l´impact est plus fort et plus visible, il se ressent plus ! » C’est resté gravé dans ma mémoire et, par la suite, j’ai toujours eu une préférence pour les œuvres de grands formats.

Ma notoriété à l’époque était en berne, mais j´ai eu l’immense privilège de rencontrer ses mastodontes de l´art. Le rêve au bout des doigts pour un jeune artiste, mais loin des réalités et exigences de la vie parisienne.

J´ai eu l’occasion de croiser des musiciens de jazz, de punk et de rock avec lesquels nous avons fait quelques « bœufs », mais rien d´extraordinaire, juste un simple passe-temps harmonique, de bons souvenirs et un complément rebelle et social à la solitude de la créativité artistique.

J´avais par ailleurs antérieurement eu quelques concerts mémorables (salle de Minimes) à Perpignan et la visite de la police à plusieurs reprises pour avoir joué du saxophone, alors que mon voisin, le célèbre artiste de la région Claude Masset, n´appréciait guère mes impulsions musicales. Et aussi quelques interventions dans le métro de Paris.

Voyage spirituel

J´ai par la suite rencontré, grâce aux critiques dans la presse scandinave, nombre d´artistes établis ou non et galeristes avec lesquels nous avons pu échanger des points de vues et idées et établir des relations professionnelles ou amicales solides de longues durées. Comme, par exemple, avec Illmar Laaban (poète estonien), Peter Zenström (peintre anarchiste), Kartjn Slettemark (artiste norvégien), Kurt Asker (par l’intermédiaire de son fils avec qui nous formions un groupe de musique), Bengt Lindström (par le biais de son fils et de sa femme Kaj et Ficaja avec qui nous avions des affinités picturales),
Harvey Cropper (peintre américain ami de Charlie Parker et de Sonny Rollins) des artistes graffiti tel que Brain et Höken (pionnier du graffiti en Suède) et ma galeriste Annelie Jonhsson, propriétaire de la galerie Art & Form (qui a financé nombre de mes projets) et d´autres…

J’ai beaucoup exposé et notamment dans les divers Centre Culturels et Instituts français de Scandinavie (Stockholm, Oslo, Stavanger, Helsinki et Copenhague) ainsi que dans divers galeries, centres d´art contemporain et musées.

Parasitage

Quelques projets d´intervention sur l´architecture « parasitage » ont été retenus par le grand public et les media comme, par exemple, la proposition d’habillage d’une tour de ventilation du périphérique de Stockholm en collaboration avec K-konsult, cabinet conseil spécialisé en ingénierie de l’installation, de l’architecture, de l’énergie et de l’environnement de la ville de Stockholm. Réalisation qui avait fait les gros titres du journal national suédois Dagens Nyheter et de diverses émissions télévisées. Un projet audacieux et rebelle face à un aménagement urbain très discuté. La place de l´art fût donc intégrée dans ces concepts de restructuration de la ville et par la suite plusieurs idées ont montré que l´artiste peut apporter un savoir-faire et donner une identité esthétique à des programmes à caractère plutôt politico-bureaucratique.
Ceci m´amena par la suite à intervenir dans l’habillage des châteaux d´eau de la périphérie de Stockholm quand la ville fût capitale culturelle européenne en 1998.

Le parasitage de l´art dans l´environnement est une façon détournée d´intégrer un graphisme illégal (le graffiti) dans un concept urbain et social, faisant de l´art exprimé un communicateur pour stimuler l’éveil d’une prise de conscience sur la nécessité de l´art et de l’ouverture d’esprit dans une civilisation en évolution. Certains ont compris le message et d´autres se sont manifestés. L´art doit contribuer à faire réagir et, dans les cas cités, les réactions ont été multiples et intéressantes, engendrant un vrai débat sur la place de l´artiste dans notre société mondialisée où l´individu est souvent escamoté au profit de critères standardisés.

La compréhension de mon art s’interprète à différents niveaux. Il possède un certain équilibre de formes et une composition bien agencée, des harmonies de couleur et de complémentarités ou de contrastes, il y a également un message ambigu et bipolaire essayant de trouver un juste équilibre entre le beau et le répugnant, entre l´individuel et le public, entre la courbe et l´angle aigu, entre l´obscur et le lumineux, une sorte de Ying et de Yang personnel formant un tout. Au premier abord attrayant, le regard hypnotique nous fait pénétrer dans un monde complexe de lignes, de formes et de couleurs qui nous révèle, suite à un moment de contemplation, un monde que j´appelle irréaliste, un monde qui n´existe pas réellement mais qui est concrètement présent dans un monde virtuel, philosophique ou imaginaire, un monde qui est pour moi réalité et pour bon nombre d´entre nous, un univers diffus de sentiments, de pensées, d’idées, de visions, d’utopies et d’intuitions.

Difficile à expliquer, certes, mais qui existe bel et bien. C’est ce que j´essaye de démontrer mais que notre société n´a pas vraiment assimilé ou intégré dans ses démarches et développements.

C´est pour cette raison que je me suis intéressé au design et à l´architecture. Un besoin d´exprimer l’individualité de la participation à l´évolution de notre société, tant en bien qu’en mal, l’essentiel résidant dans le fait que rien n’est statique et que rien ne doit être soumis à des règlementations par avance définies.

Rébellion et experimentation

Quelques anecdotes
- Dripping crotte de pigeons
- Happening au Moma (Musée d´Art Moderne de los Angeles) 1987
- Sidney Janis Gallery Caroll et Conrad Janis (oncle Los Angeles)
- Vitrine du Centre Georges Pompidou (irréalité)
- T-Shirts et livres au Musée d´Art Moderne de la ville de Paris (texte Catherine Hubert) Intendante (Musée Paris), actuellement responsable du Patrimoine de la ville de Toulouse.
- Projet des tours de ventilation autoroute périphérique de Stockholm
- Proposition d´intervention/parasitage sur ballon dirigeable.
- Première École de graffiti (Fryshuset) de Stockholm.
- Chasuble transparente salon de l´église.
- Projet Epistème.
- Tournée itinérante (Suède, Danemark, Finlande, Norvège) Centres Culturels Français et Instituts Français de Scandinavie.
- Responsable association des artistes Suédois. Et les projets de l´art dans l´école et mini expos/galleries dans des cabines téléphoniques.
- Professeur à KTH Institut Royal de Technologie de Stockholm dans les domaines de l´Innovation et du Design suite à l´exposition « Matérialisation-Visualisation ; Un Monde d´Invention » et primé 2004 pour avoir été « le meilleur cours de l´année dans le domaine la technique ».
- Au sujet de la musique, du film et du 3D.
- Participation à Stockholm Capitale Européenne du Design, Design Året 2005.
- Sculptures Ludiques d´Artotec primées par la Fondation Eugénias.
- Aménagement de l´espace de jeu et de repos au parc des Expositions, porte de Versailles à Paris (8 millions de visiteurs chaque année).
- Proposition Musée d´Art Contemporain Guggenheim à Helsinki, Finlande.

Voyages
- Europe, Scandinavie et Pays Baltes, Barcelone, Los Angeles, Ukraine, Roumanie, Pologne, Maroc, Järna. etc..

Rencontres et collaborations
Ursula Vian, Illmar Laaban, Catherine Huber, Kartjan Slettemark, Peter Zenström, Robert Combas, les frères Di-Rosa, Speedy Graphito, Mesnager, Charlélie Couture, Caroll Janis, Yoyo Maeght, Daniel Templon, Yvon Lambert, Enrico Navarra, Hervé Pedrouille,et d´autres artistes, critiques d´art Mamie hyatt (Université de Boston), Jacques Quéralt (École des Beaux-Arts de Perpignan) collectionneurs, musiciens, cinéastes, régissseurs et journalistes etc...

Livre/ouvrage biographique « ART IRRÉALISTE » de 40 années d´acitivités artistiques en cour, 420 pages, format 210x210 mm, 800 œuvres répertoriées et la participation d´auteurs de renommés, artistes, critiques d´art, écrivains, poètes et philosophes

N.B : Photos, images, textes et propositions ne peuvent pas être utilisés, copiés, reproduits ou distribués sans l'autorisation écrite des auteurs ! Frédéric Iriarte - Éditions Irréaliste - ARTOTEC.
© Photographies oeuvres publiques, les conceptions, les Design sont protégés par la loi des droits d´auteur et enregistrés aux organisations de OHIM, BUS, STIM, ADAGP, ARS, CopySwede et d´autres WorldWide.
Faites une requête en envoyant un courriel à frederic@iriarte.info.
Pour des raisons d´intérêt environnemental n´imprimez pas ce document.